Investir en bourse consiste à acheter des actions de sociétés cotées, c’est-à-dire acquérir des parts de propriété dans des entreprises. Chaque action représente une fraction du capital de la société. En achetant une action, vous devenez actionnaire et donc associé de l’entreprise, avec une participation proportionnelle au nombre d’actions détenues.
Chez Lab Invest, nous démocratisons l’accès à l’information boursière pour vous aider à comprendre ce monde fascinant mais parfois complexe.
1. Participer à l’économie réelle Investir en bourse permet de devenir un membre actif de l’économie et de participer au développement des sociétés. Quand une entreprise émet des actions, elle vend des parts de son capital pour lever des fonds destinés à financer sa croissance : développement international, recherche et développement, embauches, etc.
2. Profiter de rendements attractifs La bourse offre des rendements très intéressants sur le long terme. Les actions constituent même la classe d’actifs la plus rémunératrice sur une période étendue. Selon les données de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF), fin 2023, les actions ont rapporté en moyenne 9,9% par an sur 15 ans, et 12,4% par an sur 40 ans.
9,9% par an sur 15 ans et 12,4% par an sur 40 ans représentent la performance annualisée moyenne des actions. Cela signifie que si vous aviez investi dans un portefeuille d’actions représentatif du marché :
Ces pourcentages semblent peut-être modestes, mais leur impact est énorme grâce aux intérêts composés. Voici des exemples concrets :
Avec 9,9% par an pendant 15 ans :
Avec 12,4% par an pendant 40 ans :
Pour mettre en perspective, sur la même période :
Placement | Rendement annuel moyen |
---|---|
Actions | 9,9% – 12,4% |
Immobilier | 3-6% |
Obligations d’État | 2-4% |
Livret A | 1-2% |
Inflation | ~2% |
Des études montrent que les actions américaines ont généré des performances réelles positives sur chaque période glissante de 30 ans depuis 1800. Pour le marché français, le CAC 40 dividendes réinvestis a progressé de 8,5% en moyenne par an depuis sa création en 1986.
En théorie, tout le monde peut investir en bourse. Cette activité est ouverte aux particuliers, institutionnels et entreprises. La seule condition : être majeur. Dès 18 ans, il est possible d’ouvrir tous les supports d’investissement : assurance-vie, compte-titres et PEA.
Ce n’est pas parce que tout le monde peut investir qu’il faut investir n’importe comment. Il est primordial de :
Lieu immatériel où s’achètent et se vendent les actions. Il s’agit d’une place de marché où s’échangent contre de l’argent des parts d’entreprises.
Part de la société qui l’a émise. Titre de propriété d’une fraction d’une société. L’actionnaire possède une part des capitaux propres de l’entreprise et dispose d’un droit sur l’actif et les bénéfices.
Moment où une société émet des actions et les vend pour financer son développement. Les investisseurs peuvent acheter directement lors de l’IPO (marché primaire) ou acheter des actions déjà cotées (marché secondaire).
Versement aux actionnaires d’une partie des bénéfices de l’entreprise. Important : lors du versement, le montant est « détaché » de la valeur de l’action pour éviter les stratégies opportunistes.
Fonds d’investissement côté en bourse qui réplique la performance d’un indice. Ils s’échangent comme une action et permettent d’investir dans plusieurs centaines d’actions via un seul ordre.
Titre de dette d’entreprise. L’entreprise émet une obligation comme une demande de crédit. L’investisseur reçoit des intérêts réguliers correspondant au taux d’emprunt déterminé.
CAC 40 : Indice des 40 plus grandes valeurs françaises cotées à Paris DAX 40 : Indice des 40 plus grandes entreprises allemandes
S&P 500 : Indice des 500 plus grandes entreprises américaines (80% de la capitalisation totale des marchés US) Nasdaq 100 : Indice des 100 plus grandes entreprises technologiques américaines
Actions au nominatif ou au porteur ?
Les actions au porteur sont souvent recommandé pour plusieurs raisons :
1. Anonymat total
2. Simplification administrative majeure
3. Flexibilité maximale
4. Gestion moderne
Pour qui le porteur est recommandé ?
Tendance actuelle : 95% des investisseurs choisissent le porteur car :
Le porteur est devenu la norme pour sa simplicité, même si le nominatif garde des avantages pour des profils très spécifiques. La plupart des investisseurs modernes privilégient la flexibilité et la simplicité de gestion du porteur.
Conseil pratique : Sauf cas très particulier, optez pour les actions au porteur dans une enveloppe fiscale adaptée (PEA, compte-titres, assurance-vie).
Portefeuilles gérés par des professionnels regroupant de nombreux titres. Le gérant s’occupe de la sélection et de la gestion contre des frais de gestion. Permet une diversification facile mais coûte plus cher.
1. La gestion professionnelle
Son travail quotidien :
2. La diversification automatique
Exemple concret – Fonds « Actions Européennes » : Votre investissement de 1 000€ vous donne accès à :
Sans le fonds : Impossible avec 1 000€
Avec le fonds : Votre quote-part de 1 000€ vous donne :
1. Fonds actions par zone géographique
France : CAC 40, valeurs françaises
Europe : actions européennes
États-Unis : marché américain
Asie-Pacifique : marchés asiatiques
Émergents : pays en développement
Monde : diversification globale
2. Fonds actions par secteur
Technologie : Apple, Microsoft, Google…
Santé : Sanofi, Novartis, Pfizer…
Banques : BNP Paribas, Société Générale…
Luxe : LVMH, Hermès, Kering…
3. Fonds actions par style
Croissance (Growth) : entreprises en forte expansion
Valeur (Value) : entreprises décotées
Dividendes : entreprises versant des revenus réguliers
Small caps : petites entreprises
4. Fonds obligataires
Obligations d’État : dette publique française, européenne
Obligations d’entreprise : dette privée (Renault, Orange…)
Haut rendement : obligations risquées mais rémunératrices
5. Fonds mixtes (ou équilibrés)
Prudent : 30% actions / 70% obligations
Équilibré : 50% actions / 50% obligations
Dynamique : 70% actions / 30% obligations
6. Fonds monétaires
Placements très court terme (moins d’un an)
Sécurisés : équivalent d’un livret amélioré
Liquidité : récupération sous 24-48h
1. Gestion professionnelle experte
Les OPCVM bénéficient de l’expertise de gérants professionnels diplômés en finance avec plusieurs années d’expérience sur les marchés. Ces experts disposent d’équipes de recherche complètes (analystes, économistes) et d’outils sophistiqués comme des bases de données spécialisées et des modèles quantitatifs. Ils ont également un accès privilégié aux dirigeants d’entreprises pour des rencontres directes.
Le gérant effectue un travail quotidien d’analyse des résultats d’entreprises, d’étude des tendances macro-économiques, de rencontres avec les dirigeants et de décisions d’achat/vente de titres. Cette expertise vous évite d’avoir à maîtriser l’analyse financière complexe.
2. Diversification immédiate et accessible
Avec un investissement de seulement 1 000€, vous accédez instantanément à un portefeuille diversifié de 50 à 100 entreprises différentes, réparties sur plusieurs secteurs d’activité et zones géographiques. Cette diversification serait impossible à réaliser individuellement avec un petit capital, certaines actions coûtant 800€ ou plus pièce.
Cette diversification réduit considérablement le risque spécifique : si une entreprise du portefeuille s’effondre, son impact reste limité car elle ne représente qu’un faible pourcentage du fonds.
3. Accès à des marchés complexes
Les OPCVM permettent d’investir facilement sur des marchés difficiles d’accès pour les particuliers : actions japonaises avec la barrière de la langue, petites entreprises européennes nécessitant une recherche approfondie, ou obligations de pays émergents requérant une analyse géopolitique pointue.
4. Services additionnels inclus
Les fonds fournissent un reporting détaillé avec la performance mensuelle, la composition du portefeuille et les commentaires du gérant. Ils s’occupent également de la gestion administrative : calcul automatique des plus/moins-values, optimisation fiscale et réinvestissement automatique des dividendes.
1. Structure de frais particulièrement élevée
Les OPCVM cumulent plusieurs types de frais qui impactent significativement la performance. Les frais d’entrée représentent 2 à 5% du montant investi, prélevés dès la souscription. Sur 1 000€ investis avec 3% de frais d’entrée, seuls 970€ sont réellement placés.
Les frais de gestion annuels varient de 1,5% à 3% de l’encours total chaque année. À ces frais s’ajoutent parfois des frais de sortie de 0 à 2% et des frais de surperformance de 15 à 25% si le gérant dépasse son indice de référence.
L’impact cumulé est considérable : sur un investissement de 10 000€ pendant 10 ans avec un rendement de 8% par an, les frais à 2,5% annuels réduisent le gain de 11 589€ à 6 436€, soit une perte de plus de 5 000€.
2. Performance généralement décevante
Les statistiques sont sans appel : 80 à 90% des gérants réalisent des performances inférieures à leur indice de référence. Sur une période de 10 ans, 95% des fonds américains sous-performent l’indice S&P 500. Cette sous-performance s’explique principalement par les frais élevés qui plombent les résultats, les difficultés à battre des marchés efficients, les contraintes réglementaires et la pression des investisseurs lors des périodes de stress.
3. Transparence limitée
La composition des fonds n’est mise à jour que mensuellement ou trimestriellement, sans visibilité en temps réel sur les positions. La stratégie peut parfois manquer de clarté, et certains fonds peuvent dériver de leur objectif initial sans que les investisseurs s’en aperçoivent immédiatement.
4. Dépendance au facteur humain
La performance du fonds dépend entièrement des compétences d’une personne ou d’une équipe. Un changement de gérant peut entraîner un changement complet de stratégie. Le départ d’un gérant réputé provoque souvent une fuite des capitaux, impactant négativement la performance du fonds.
5. Complexité de sélection
Avec des milliers de fonds disponibles sur le marché, choisir le bon OPCVM devient un défi en soi. Les performances passées ne garantissent pas les performances futures, et les « gérants stars » d’une année deviennent souvent les moins performants de l’année suivante.